2273
https://www.eguide.ch/wp-content/uploads
Lunettes de soleil, SDS 011, 2006
Markus DudliSandra Kaufmann
Lunettes de soleil, SDS 011,
Markus Dudli, Sandra Kaufmann,
Lunettes de soleil, SDS 011,
2006
Markus DudliSandra Kaufmann
g1Z1
[{"lat":47.38287426358981,"lng":8.535784262277161},{"floor":"floorplan-ug"}]
Museum für Gestaltung Zürich
Ausstellungsstrasse 60
8031 Zurich
Carte du musée
Museum für Gestaltung Zürich
Toni-Areal, Pfingstweidstrasse 94
8031 Zurich
Pavillon Le Corbusier
Höschgasse 8
8008 Zürich
Carte du musée
g1Z1
l
Pour ceux qui les portent, les lunettes doivent passer aussi inaperçues que possible et se faire oublier, pour ceux qui les regardent, elles sont indissociablement liées au visage et au style d’une personne. C’est dans ce champ entre fonctionnalité et mode que se positionne la créatrice Sandra Kaufmann (née en 1972).
D’un point de vue technologique, les lunettes n’ont rien de compliqué. Une fois que l’on a respecté les mesures ergonomiques nécessaires telles que la largeur de la tête, la distance entre les yeux et la largeur du nez, leur forme est libre et s’inspire plutôt du vocabulaire et des lois de la mode. « C’est un travail au dixième de millimètre » dit Sandra Kaufmann (née en 1972). Après avoir suivi des études de design industriel à Zurich, elle travaille dans diverses agences de design, notamment pour le designer de lunettes parisien Alain Mikli. Après son retour en Suisse, Sandra Kaufmann lance sa première collection. Le marché semble saturé, mais avec son partenaire commercial, l’opticien Markus Dudli, elle arrive à développer sa marque avec succès. La première collection de Strada del Sole offre une plus-value fonctionnelle. Sandra Kaufmann et Markus Dudli cherchent pendant un an et demi des solutions pour fabriquer des lunettes de soleil les plus plates possible. Les branches, grâce à la tension flexible créée par leur fente médiane, peuvent se plier en deux positions à l’instar d’une barrette à cheveux. En position fermée, les branches rabattues à l’intérieur, les lunettes sont si plates qu’elles peuvent se glisser dans la poche arrière d’un pantalon. La barre au-dessus du pont peut s’ouvrir légèrement et les verres sont interchangeables. Le cercle fin en fer-blanc découpé au laser, les branches et les barres sont fabriqués en Suisse, où de nombreuses entreprises produisent des pièces détachées pour la mécanique de précision horlogère. En 2015, Sandra Kaufmann lance sa nouvelle marque Sol Sol Ito, issue de sa coopération avec l’artiste Monika Fink. Elle propose des lunettes en plastique coloré avec tenons brevetés et doubles branches en acier interchangeables. (Renate Menzi)
Sonnenbrille, SDS 011, 2006
Entwurf: Sandra Kaufmann, Markus Dudli
Produktion: Strada del Sole GmbH, Zürich, CH
Material/Technik: Federstahl, geätzt und in Form gebogen (Gestell); Polyamid (Nylon) (Gläser), Silikon (Nasenpads)
14 × 4,9 × 3,5 cm
Donation: Sandra Kaufmann
Eigentum: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Museum für Gestaltung Zürich (Hg.), 100 Jahre Schweizer Design, Zürich 2014, S. 354.
Meret Ernst, «Selbst gebügelte Sonnenbrille», in: Hochparterre 20 (2007), Heft 8, S. 26f.
www.stradadelsole.ch
Sonnenbrille, SDS 011, 2006, Entwurf: Sandra Kaufmann, Markus Dudli, Donation: Sandra Kaufmann
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Sonnenbrille, SDS 011, 2006, Entwurf: Sandra Kaufmann, Markus Dudli, Donation: Sandra Kaufmann
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Sonnenbrille, Sol Sol Ito 027 AL, 2016, Entwurf: Sandra Kaufmann, Monika Fink
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Lunettes
Pour ceux qui les portent, elles doivent passer aussi inaperçues que possible et se faire oublier. Pour tous les autres, les lunettes se fondent avec un visage pour former un portrait. Cette double fonction dicte le principe de leur design : la vue comme la protection exigent une ligne ergonomique, le fait qu’elles soient vues impose de répondre à un impératif de distinction sociale. Une bonne paire de lunettes doit unir les deux fonctions.