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Housse de coussin, (sans titre), 1895
Hermann Obrist
Housse de coussin, (sans titre),
Hermann Obrist,
*1083

Housse de coussin, (sans titre),
1895

*1083
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Museum für Gestaltung Zürich
Ausstellungsstrasse 60
8031 Zurich
Carte du musée
Museum für Gestaltung Zürich
Toni-Areal, Pfingstweidstrasse 94
8031 Zurich
Pavillon Le Corbusier
Höschgasse 8
8008 Zürich
Carte du musée
  • (sans titre) Hermann Obrist Housse de coussin
  • (sans titre) Hermann Obrist Housse de coussin
  • (sans titre) Hermann Obrist Housse de coussin
  • (sans titre) Hermann Obrist Housse de coussin
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Hermann Obrist (1862-1927), artiste polyvalent de l’Art nouveau, aborde le design de surfaces textiles à partir de critères artistiques et esthétiques. Les housses de cousins montrent idéalement que son décor n’est pas guidé par la pure observation de la croissance végétale, mais par une stylisation libre des caractéristiques de la plante.

Le textile permet à Hermann Obrist de donner forme à ses « rêveries musicales et rythmiques ». En 1892, il ouvre à Florence un atelier de broderie avec l’ancienne dame de compagnie de sa mère, Bertha Ruchet. Cette dernière dirige les brodeuses italiennes, qui cousaient auparavant des parements liturgiques. En 1894, l’atelier, personnel y compris, déménage pour Munich, où les travaux d’Hermann Obrist rencontrent un écho très positif lors de leur première présentation en 1896 et se vendent en outre très bien. Pour la housse de coussin, l’artiste part de laine tissée en deux couleurs, sur laquelle sont appliquées les feuilles aux formes légèrement variées de la baldingère faux-roseau en tissu monochrome. Ensuite, Bertha Ruchet, retravaille à la broderie les feuilles ondulées et lancéolées et différentes phases de croissance des fleurs, ce qui  ce qui augmente l’effet cinétique du tableau d’ensemble. Elle relie les éléments individuels en un tout à l’aide du contour en fil de laine jaune. La première impression de motif rapporté est trompeuse. Chaque épisode est différent. Hermann Obrist qualifie l’utilisation des plantes sur le textile d’expédient pour faire comprendre au spectateur sa méthode, qui cherche à convertir en formes les pulsations et vibrations incessantes de la nature. Cette housse appréhende la ligne comme un outil stylistique et préfigure l’œuvre plastique biomorphe de l’artiste, à laquelle il se voue exclusivement à partir de 1900. Il met alors un terme à sa collaboration avec Bertha Ruchet. (Sabine Flaschberger)

Kissenbezug, um 1895
Entwurf: Hermann Obrist
Ausführung: Berta Ruchet
Material/Technik: Wollgewebe, bestickt, Applikationen
73 x 46.5 cm
Eigentum: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
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Bibliographie

Museum Bellerive, Eva Afuhs / Staatliche Graphische Sammlung München, Andreas Strobl (Hg.), Hermann Obrist. Skulptur, Raum, Abstraktion um 1900, Zürich 2009.

Biographie
Hermann Obrist
Hermann Obrist
*1862 à Kilchberg
†1927 à München

Hermann Obrist initiierte die deutsche Jugendstilbewegung, die anspruchsvolles Handwerk der angewandten Kunst mit den ästhetischen Ansprüchen der freien, bildenden Kunst verschmolz. Nach naturwissenschaftlichen Studien in Heidelberg und kunstgewerblichem Unterricht in Karlsruhe, liess er sich im Sommer 1888 bei Jena zum Keramiker ausbilden. Ein Jahr später zog er nach Paris, wo er die Bildhauerklasse an der Académie Julian besuchte. Der Verkauf seines ersten Brunnenmodells ermöglichte ihm 1892 eine Reise nach Florenz. Hier gründete er gemeinsam mit Berthe Ruchet, der langjährigen Gesellschaftsdame seiner Mutter, ein Atelier für Stickerei.

Mit seinem Umzug nach München begann 1895 Obrists steile Karriere als bedeutendster Pionier der Kunstgewerbereform. Wie bei den Vertretern der Arts-and-Crafts-Bewegung spielte auch bei ihm das Motiv der Pflanze eine entscheidende Rolle. Deren dekorative Qualitäten waren für Obrist weniger wichtig als ihre konstruktiven und strukturellen Eigenschaften, die er in seinen Stickereien und Möbeln umsetzte. Im Auftrag des Kunstgewerbevereins entwickelte Obrist eine intensive Vortragstätigkeit in ganz Deutschland und publizierte zahlreiche Aufsätze in Fachzeitschriften. Anfang 1902 eröffnete er zusammen mit Wilhelm von Debschitz die Lehr- und Versuch-Ateliers für angewandte und freie Kunst in München, die er 1904 wegen zunehmender Schwerhörigkeit verliess, um sich der eigenen Arbeit zu widmen.

Source:

Museum Bellerive (Hg.), Hermann Obrist. Skulptur – Raum – Abstraktion um 1900, Ausstellungskatalog, Zürich 2002 www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4022833

Légendes

Kissenbezug, um 1895, Entwurf: Hermann Obrist, Ausführung: Berta Ruchet
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Kissenbezug von Hermann Obrist, ausgeführt von Berta Ruchet
Abbildung: Dekorative Kunst, Bd. 2 (1898)

Kissenplatte, Flechten, um 1895, Entwurf: Hermann Obrist, Ausführung: Berta Ruchet
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Fototafel, Tischdecke von Hermann Obrist, Datierung unbekannt, Donation: Marie-Luise Obrist, Amaranth Obrist
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Fototafel, Blick in das von Richard Riemerschmied entworfene "Zimmer des Kunstfreundes" auf der Weltausstellung Paris 1900, Donation: Marie-Luise Obrist, Amaranth Obrist
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK

Texte de l’exposition
Broderie

La Belle Époque remet au goût du jour la création de textiles décoratifs. Hermann Obrist (1862-1927), figure importante de l’Art nouveau, saisit avec une exactitude méticuleuse les différents stades de croissance d’une plante grimpante et l’expansion inquiétante de ses lianes, tandis qu’Alice Bailly (1872-1938), peintre genevoise, représente une jeune fille dansant à une vitesse futuriste. Les franges multicolores insufflent une vitalité supplémentaire au scénario. Les compositions figuratives d’Eugen Hasenfratz (1872-1939) et de Walter Roshardt (1897-1966) paraissent assez statiques en comparaison. Le premier fait se côtoyer le monde végétal d’Hermann Obrist avec un humain et un animal dans un ovale, tandis que le second capte une idylle harmonieuse dans une ravissante broderie miniature.