1973
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Marionnette à tige, Die Lieblichen, eine nach der anderen: Die romantische Sirene, 1951
Fred Schneckenburger
Marionnette à tige, Die Lieblichen, eine nach der anderen: Die romantische Sirene,
Fred Schneckenburger,
Marionnette à tige, Die Lieblichen, eine nach der anderen: Die romantische Sirene,
1951
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Museum für Gestaltung Zürich
Ausstellungsstrasse 60
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Carte du musée
Museum für Gestaltung Zürich
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Encore sous le coup de la Seconde Guerre mondiale, Fred Schneckenburger (1902-1966) crée seul, à partir de 1947, un trésor unique de personnages grinçants dans son Puppencabaret (cabaret de marionnettes) expressionniste et surréaliste pour adultes. Ses pièces burlesques critiquant l’actualité lui valent d’être invité dans de nombreux festivals en Suisse et à l’étranger.
Fred Schneckenburger a plus de 70 marionnettes à tige et à gaine à son actif, chacune incarnant des personnages dotés d’attributs spécifiques. Ses contemporains affirment qu’elles sont « une piqûre dans le gras de la bêtise bourgeoise ». Schneckenburger prête sa voix à son alter ego, Guignol, dont le nez mobile dépiste, en sa qualité d’organe sensible, les questions brûlantes. Homme d’affaires qui a réussi et directeur de la société de papier émeri SIA à Frauenfeld, « Schnegg » fait vivre ses marionnettes à Zurich le week-end. Toutes sont dotées de nombreuses caractéristiques. L’artiste crée un univers de sentiments matérialisés à partir d’articles de mercerie et d’objets trouvés. Ses textes critiques, parfois sarcastiques, sont diffusés en play-back lors des spectacles. Ce sont en majorité des acteurs du cabaret Cornichon qui leur prêtent leurs voix. Voli Geiler donne la parole à la sirène romantique aux yeux de biche en coquilles de moule et au sourire démoniaque composé de deux rangées de dents d’animaux. Margrit Rainer incarne l’éternel féminin ou la vraie femme moderne, tandis que Walter Morath chante la complainte de La gueule cassée et que Franz Wurm, policier, tente de coller une amende à la mort. Aidé de Luzzi Wolgensinger et d’autres assistants, Fred Schneckenburger anime lui-même les marionnettes qui agissent devant un paravent pour tout décor. Le Puppencabaret a des affinités intellectuelles avec le Schweizerisches Marionettentheater (Théâtre suisse de marionnettes), puis Zürcher Marionetten (Marionnettes de Zurich), que l’artiste dirige brièvement à compter de 1963. (Sabine Flaschberger)
Stockpuppe, Die Lieblichen, eine nach der anderen – Die romantische Sirene, 1951
Entwurf/Ausführung: Fred Schneckenburger
Material/Technik: Holz; Isolierdraht; Seidensatin; Fischhaut; Tierzähne; Muscheln; Perlmutt; Glasperlen; Kunststoff
68 × 50 × 23 cm
Eigentum: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Hana Ribi, Fred Schneckenburgers Puppencabaret, München: Stadtmuseum München 1991; Zürich: Museum Bellerive, 1992; Prag: Nationalmuseum, 1999.
Hana Ribi, «Fred Schneckenburgers Puppencabaret», in: Museum für Gestaltung Zürich, Sabine Flaschberger (Hg.), Lasst die Puppen tanzen / Turn the Puppets Loose, Sammeln heisst forschen / Collecting as Research, Bd. 3, Zürich 2017.
Stockpuppe, Die Lieblichen, eine nach der anderen – Die romantische Sirene, 1951, Entwurf/Ausführung: Fred Schneckenburger
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Stockpuppe, Der Tanz des Lebens (Oper) – Die Dienerin: Die Dienerin,1954, Entwurf/Ausführung: Fred Schneckenburger
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Stockpuppe, Wir lesen Kritik – Kasper: Kasper, 1963, Entwurf/Ausführung: Fred Schneckenburger
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Modeaufnahme aus der Zeitschrift Le Jardin des Modes, Les collections de Balenciaga et de Givenchy, November 1961, Fotografie: Helmut Newton
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Fotografie, Fred Schneckenburger bei einer Probe des Puppencabaret, 1954, Fotografie: Michael Wolgensinger
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Fotografie, Fred Schneckenburger bei einer Probe des Puppencabaret, 1954, Fotografie: Michael Wolgensinger
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK
Zeichnung, um 1949, Ausführung: Warja Lavater
Abbildung: Museum für Gestaltung Zürich / ZHdK