Au quotidien, ce que l’on porte à même la peau sous ses vêtements est en général invisible. Dans les rayons des commerces toutefois, les sous-vêtements se présentent par l’intermédiaire de leurs emballages, photographiés sur des corps attirants ou sous la forme de pictogrammes. Le jeu immémorial entre dissimulation pudique et monstration ostensible, qui charge parfois d’érotisme les sous-vêtements, est également repris dans la stratégie stylistique du conditionnement des produits : pose, gros plan, transparence ou fenêtre offrent certes des aperçus, mais jamais de la zone érogène.